Je parle souvent ici, de ma fille cadette, 42 printemps bientôt, plus un bébé, pourtant aujourd'hui du moins depuis quelques années déjà elle me donne, nous donne du souci. Enfant et adolescente elle était joyeuse, chiante, souvent, mais adorable tout de même. Je dirai que dès son entrée au lycée les conflits minimes mais existants ont commencé (normal me direz vous). Réussite au bac, elle ne veut pas poursuivre d'étude, ni fac, ni BTS, au retour de vacances elle nous dit qu'elle veut se mettre en ménage avec celui qui deviendra son époux et le père des enfants...Je vais faire court, environ 8 ou 10 ans plus tard divorce, retour à la maison avec les deux enfants le temps de se refaire une santé à la fois, psychologique et financière...et depuis ce n'est jamais bien, il y a toujours un truc qui ne va pas, qui lui bouffe la vie et la nôtre.
Nous avons déménagé en province, 4 ans après elle nous rejoint, tant sa situation était plus que précaire et j'avoue que j'en avais un peu assez de combler les découverts bancaires...habite de nouveau chez nous avec les enfants, situation conflictuelle..bref un nouveau travail, les enfants scolarisés tout semble aller pour le mieux, elle trouve une jolie petite maison nous l'aidons pour le financement et là on se dit surper, elle est sur de bons rails tout va rouler.... et bien non ce n'est qu'une succession de mise en situation d'échec volontaire; Changements d'employeurs, deménagements, etc...jusqu'à il y a environ une année où une nouvelle fois, elle fait l'acquisition d'une maison à rénover, un nouveau copain, qui apparemment serait l'homme de sa vie youpi. Les enfants sont grands poursuivent leurs études, donc tout va bien. Nous respirons !!!!
Et bien non, quasi après l'annonce de la maladie de mon époux, elle nous déclare qu'elle souffre de dépression nerveuse, c'est ce qu'à diagnostiqué le médecin...re belotte, crise d'angoisse, mal être etc...
Je ne suis pas médecin, ni pshychiatre, ni psychologue, juste une maman qui essaie et qui a toujours essayé de comprendre, d'être présente, de ne pas juger (ah il paraît que je donne mon avis même si l'on ne me le demande pas) c'est vrai, pour moi cela relève de l'échange lors d'une conversation, avis, constat, réflexion sur tel ou tel sujet...je ne prétends et n'ai jamais prétendu détenir la vérité, mon avis vaut ce qu'il vaut et reste un avis point barre, je n'ai jamais obligé quiconque de le suivre et mon aide n'a jamais été conditionnelle à ce que je pensais ou disais...
Tratement médicamenteux, axyoliques andidépresseurs, avant de voir le psychiatre...après l'avoir vu et bien changement de médocs, traitement à l'évidence , lourd, vu la prise journalière de cachets et leur dosage, sans arrêt de travail cela me pose question, sachant qu'elle conduit pour se rendre sur son lieu de travail qui se trouve à 50 km donc 45 mn de trajet le matin idem le soir...ce qui est pas infaisable sans traitement.
J'avoue que je suis très mal à l'aise avec ce genre de pathologie, je ne sais que penser, ma fille est plutôt du genre, (çà ne va pas, mais c'est toujours de la faute de l'autre), la remise en question elle ne connaît pas , certes, je suis consciente qu'il y a un souci et de taille, que de se se complaîre dans ces situations d'échecs, n'est pas tout à fait "normal" mais j'ai du mal à la voir dépressive. Sans doute je me leurre, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n'empêche que ce soit dépression ou pas, je reste inquiète, ne sachant pas forcément quelle attitude avoir, quoi dire sans blesser, ma spontanéïté doit être mise en berne, bref pas facile tout çà, prendre du recul, je me le dit, mais je ne sais pas faire.
Là, très égoïstement, je pensais pouvoir un peu souffler après la bonne nouvelle sur l'état de santé de mon époux et avant mon opération du genou..me dire cui cui les ptits zozios tout va bien...Bon il faudra attendre encore un peu !!!