Faire un choix!

J'avais choisi de ne pas faire de choix....et puis j'ai choisi.

Quand on veut jouer, il faut être conscient que l'on peu perdre, les liens se créent et se défont si vite...rien n'est jamais constant. Eh je suis là à écouter en boucle, le CD d'Adèle, je m'étourdis pour éviter de trop penser, la musique hurle et résonne dans ma tête, oserais je dire que quelques larmes coulent...j'ai mal, mais çà passera, tout passe et s'efface il faut juste un peu de temps. Hier apaisée, aujourd'hui torturée "DON'T YOU REMEMBER....

Parfois, il me semble en apparence, qu'on ai pas le choix  et pourtant, pourtant si on avait le courage on aurait le choix. Il suffirait en fin de compte d'accepter de s'ouvrir et d'agir comme nous en avons envie...crier, hurler, extirper les choses qui restent à l'intérieur, de déverser un torrent d'insultes, de larmes, de "tu me manques, aime-moi, je te déteste, va t'en, reviens, ne changes pas".

Je ne sais pas si çà aurait un autre sens si on on avait le courage de faire ceci plutôt que cela. Non on ferme les yeux pour ne pas voir ce dont on à la certitude depuis un certain temps..parce qu'au fond l'espoir, le souvenir vient nous rappeler qu'on  aurait pu, qu'on a été heureuse sans tout foutre en l'air!!!! Cette raison fait mal ...mais j'ai choisi et je pense avoir eu raison.

Pourquoi devrions nous chercher à prévoir l'avenir? pourquoi ne pas se contenter de vivre, vivre à s'en crever le coeur, à avoir mal aux yeux de tout ce que l'on voit chaque jour qui passe? ainsi, si l'un de nos choix nous menait à nous sentir mourir de douleur, n'aurions nous pas la sensation que tout reste possible????. Je le crois et je l'espère de toutes mes forces.

Comments

[primevere]

Salut Esterina, Chaque fois que je parcours ton blog, je voyage dans l'univers de la morosité, de la tristesse voire de la déprime. Si écrire reste un exutoire force est de constater que pour toi ce n'est pas la bonne thérapie. Il est indéniable que ce mal être est ancré en toi depuis des lustres. Prendre le taureau par les cornes n'est pas chose aisée, il faut du cran, du courage et l'envie d'avoir envie. Malheureusement, comme la grande majorité des quidams, dont hélas je fais partie, la décision, la motivation restent souvent en suspens. Que dire, que faire ? Continuer de s'étourdir par des mots, des paroles ou agir de façon radicale ; mais comme tu le dis si justement tout est question de choix et j'ajouterais de vouloir, de volonté d'aller jusqu'au bout. Dans un précédent commentaire, je te parlais d'O.Wilde. J'ai relu sa biogaphie c'est "vibrant", fort, désespéré mais quelle richesse de sentiments, profonds, intenses... Il a osé, en a payé fortement le prix mais a vécu heureux et malheureux. La vie est ce qu'on en fait et je pense très sincèrement que le bonheur est de pouvoir vivre "librement" et surtout, comme disent les Anciens, d'avoir la santé. Bises

[sab]

Peine de coeur !! ça fait mal, je te souhaite juste d'aller de l'avant avec force et un jour le soleil rayonnera,

bacci

[paradoxalee]

quand les sentiments s'en melent alors tout est comment dire, décuplé ... mais aussi nous sentons que nous vivons tellement meme à en mourir ! paradoxale et oui !
douces bises et dis toi que derriere les nuages le soleil se cache pour mieux briller apres ...