Pré campagne !!!

En ce moment sur les chaînes d'infos, bien évidement la covid est encore présente, mais les journalistes à l'aide de sondages, commentent les dires, les meetings des candidats déclarés....çà change un peu, en revanche je trouve que c'est d'une grande médiocrité, les ptites phrases assassines, les coups bas...etc

Les vrais sujets, du moins ceux qui seraient susceptibles de capter une attention, du moins la mienne, se font assez rares, de plus depuis hier, je sais que je devrais voter par procuration, puisque je serai opérée de mon fichu genou le premier avril (non ce n'est pas un poisson, mais une prothèse totale).

Lorsque le sujet, Politique,  est évoqué à la maison avec enfants et petits enfants, il m'est souvent rétorqué que je suis restée bloquée dans les années 80 (je prends un bain de jouvence youpi) . Certes je veux bien l'entendre et l'admettre. 

La lutte des classes, oui je sais çà fait ringuard, me dit on :  mais maman ta Lélette, Marchais, le programme commun et tutti quanti, c'est du passé et dépassé...bah moi je ne trouve pas, on peut lui trouver un côté folklorique , voire obsolette, pour autant,  aujourd'hui le triomphe du libéralisme et la mondialisation, ont aussi montré leurs limites et sont eux aussi à bout de souffle. "La lutte des classes", ou qu'on l'appelle comme on voudra, même si l'on nous fait croire que les classes ne se sont jamais aussi bien portées, est toujours d'actualité, les fins de mois difficiles existent, ce n'est pas utopique,  Je trouve donc que se priver d'elle est stupide, il faut la voir  comme  d'un outil de réflexion intellectuelle  permettant de penser la question sociale,  elle montre une ligne de plus en plus inaccesible entre deux catégories de gens que forme l'Humanité dans son ensemble.

Le partage des richesses, la solidarité, cela me parle "bla bla bla"" me répond t on, tous sceptiques. Une petite phrase relevée au hasard de Fabien Roussel qui est criante de vérité" la gauche plurielle est devenue la gauche plus rien "  là ce n'est plus les années 80 mais aujourd'hui hélas,  avec la guerre des éggo en plus. "Pour qui vos tétons"  RIRES et surtout pour  qui voter ????

La plupart des gens on perdu l'espoir de bien vivre, ils se raccrochent à l'idée que d'autres vivent encore plus mal qu'eux..affichent le dernier téléphone à la mode,  montrent ceux qu'ils aimeraient être, mais qui ne sont pas. Paraître à défaut d'être !!!  Ce bling bling du pauvre ne fait l'affaire que des plus riches qui surfent sans aucun scrupule sur la sottise, la consumérisation à force de publicités qui n'engendreront que de la frustration et un mal être grandissant.

Allez fermons la télé, lire et s'évader, est une hygiène mentale devenue plus que nécessaire.

Comments

[delia]

toi qui disais que ce que tu écrivais était sans intérêt, je trouve que tu te défends pas mal, finalement. Ton billet (tes, c'est le deuxième seulement que je viens de lire) sont trés intéressants au contraire.

tout le monde n'est pas passionné par les mêmes sujets. pour ma part quand un sujet ne m’intéresse pas je ne lis pas, ce qui ne veut pas dire que ce que la personne exprime n'est pas digne d'attention.

Perso, j'ai presque toujours voté à gauche. Quand je ne 'lai pas fait, cela a été parce que le pire était à craindre. Comme en 2002 par exemple. Les seules fois où je ne me suis pas déplacée c'est pour les dernière municipale où il n'y avait qu'une liste ultra droite et pour les cantonales où c'est le maire de ma commune qui était porte drapeau. Caméléon, je l'appelle, car il n'a ni foi ni loi.

Ne pas voter pour moi, c'est laisser aux autres qui ne sont pas forcément mes amis et ne me veulent pas spécialement du bien, choisir à ma place. C'est vrai que les dés sont souvent pipés par un système qui n'est pas des plus démocratique, mais nos ainés se sont battu et ont payé de leur sang ce droit que nous n'allons pas défendre en le boycottant. C'est vrai que la campagne éléctorale ne nous offre pas de belles envolées comme par exemple avant et dans les années 80. Mais regardons à qui cela profite. Les médias dans une seule main en tout cas dans les mains des détenants du capital et non de la démocratie et encore moins du monde du travail ne sont pas là pour faire l'apologie des candidats qui se positionnent en faveur du peuple et de la justice sociale. Comme armes, ne nous restent plus que nos mains nues et nos bulletins de vote. A nous de choisir le meilleur. Au premier tour au moins, j'irai voter. Si pas pour la gauche plurielle, mais pour un des pluriels représentants. J'hésite entre le vote utile et le vote de conviction. Quant à la gauche plus rien, si elle l' est devenue, ce n'est pas toute seule , on va dire que les pluriels l'ont bien aidée ! Bref, c'est sérieux tout ça et demanderait bien d'être mieux traité que par dessus la jambe. Mais encore une fois, à qui profite l'infamie ?

Bien, je vais continuer mes saines lectures et te dis bon courage, à trés bientôt, ici ou ailleurs.

[Esterina]

Heure bleue

Oui au premier tour, je laisserai parler mon coeur, au deuxième entre la peste et le choléra....ferai je comme Ponce Pilate ????

bref dilemme

belle journée

[heure-bleue]

J'aime bien Roussel, c'est le seul qui a les pieds sur terre, je vais être bien ennuyée pour voter, j'adorais la politique, je ne suis pas loin de la vomir.

[Esterina]

Alainx

J'ai aimé en son temps, les émissions politiques telle que " l'heure de vérité" par exemple, aujourd'hui cela manque d'intérêt ils ne débattent plus projet contre projet ils font le buzz et les vedettes sont les présentateurs.

Tout comme je vote.

belle journées

[Alainx]

Je n'ai jamais eu beaucoup d'attrait pour les campagnes électorales.

Le peu que j'ai entendu de celle-ci confirme son inanité.

Le baratin, les promesses mensongères, les petites phrases assassines, les bagarres de cour de récréation, c'est caractéristique du mépris de la démocratie et du citoyen qu'a la classe politique !

En revanche je choisirais mon vote en fonction de mes options face aux orientations générales de chaque candidat. Pas besoin d'en discuter avec quiconque.

Je voterai, j'ai toujours voté.

Celui qui ne vote pas, je considère qu'il n'a plus rien à prétendre ni à critiquer sur les politiques menées.